Nos horizons techniques sont bouchés : sortons de la matrice ! [Série Low-tech 3/4]

3 pistes pour renouveler nos imaginaires sans réinventer la roue

Antonin Khos
12 min readAug 29, 2021

Cette série d’articles est une adaptation d’un mémoire réalisé dans le cadre de mon master à l’EDHEC.

Depuis quelques mois, les médias se font les narrateurs d’un nouveau feuilleton grand public : la course à l’espace des milliardaires. “La guerre des étoiles aura bien lieu” titre 20 Minutes (Aublanc, 2021). Qui l’emportera ?
Jeff Bezos, qui souhaite, avec sa société Blue Origin, bâtir des colonies spatiales dotées de gravité artificielle où des millions de personnes pourraient travailler et vivre (Massard, 2021)? Elon Musk, qui rêve de coloniser Mars avec ses fusées SpaceX (Botta & Mathieu, 2021)? ou Richard Branson, qui souhaite rendre l’espace accessible à “tous” et proposer à terme 400 vols spatiaux touristiques par an avec sa société Virgin Galactic ?
Nous voilà comme replongés dans un space opéra des années 1960.

A gauche, une illustration (Rick Guidice) d’une colonie spatiale “en donut” imaginée par la NASA dans les années 1970. A droite, une illustration du projet de colonie spatiale de Blue Origin, présentée par Jeff Bezos en 2019 (Scharmen F. ,2019)

Seulement, depuis 60 ans, la guerre froide s’est terminée, la population mondiale a doublé, les économies occidentales ont assisté à la fin de la croissance “structurelle” et l’humanité a pris conscience de l’impact de ses activités sur le système Terre.
Le monde a profondément changé, et pourtant, nos rêves sont restés les mêmes. Comme si nos imaginaires, coincés dans la “matrice”, s’étaient définitivement coupés de la réalité.

Dans les articles précédents, nous avons montré pourquoi il est urgent de transformer le paradigme technique actuel qui nous mène dans un mur écologique, social et politique. Malgré cette prise de conscience, il nous est difficile d’imaginer un autre avenir désirable, hors du “tout technologique”. Aujourd’hui, je vous propose d’explorer trois pistes de réflexion pour déconstruire les carcans symboliques et culturels qui conditionnent notre vision de la technologie et bloquent notre action. Un décentrage dans le temps et dans l’espace pour ouvrir nos horizons et inventer des modèles techniques plus désirables.

🔎 1. Renouer avec les sciences sociales

Depuis notre tendre enfance, nos imaginaires ont été bercés par la science-fiction. De L’odyssée de l’espace à Interstellar en passant par Matrix, Iron Man, Her, etc., les histoires que nous nous racontons partagent la même fascination pour la technologie, et surtout, cette idée que rien n’arrête jamais son progrès, pour le meilleur (Star Wars) et pour le pire (Black Mirror).

Un drame épique d’aventure et d’exploration — 2001 L’Odyssée de l’espace, Stanley Kubrick (1968)
De l’invention de l’outil au vaisseau spatial high-tech — 2001 L’Odyssée de l’espace, Stanley Kubrick (1968)

Comme l’explique Gauthier Roussilhe (2020), c’est la discipline économique qui nous a donné cette conception usuelle de la « technologie ». L’économiste Paul Romer, pionner de la New Growth Theory, pense l’innovation technologique comme un facteur de production, au même titre que le capital et le travail. Générateur de productivité et créateur de nouveaux marchés, le progrès technologique devient mécaniquement essentiel au bon fonctionnement des économies et à la croissance. Il participe pleinement à la justification du « There is no alternative » (TINA), c’est-à-dire l’idée qu’il n’y a désormais plus d’alternative à l’économie de marché libérale et globalisée.

Envisager un nouveau paradigme technique implique de dépasser ce fatalisme. En cela, les sciences sociales nous sont d’une aide précieuse. Elles nous montrent que la définition économique de la « technologie » ne couvre en réalité que la surface de l’ensemble des savoirs sur les techniques (Roussilhe, 2020).

En philosophie, la technologie est définie comme un sous-groupe de la technique. Dans Qu’est-ce que la technologie ? (2016), Dominique Raynaud désigne la technique comme « l’ensemble des objets et des procédés utiles, sans égard à leur mode de justification » et la technologie comme « l’espèce du genre technique qui inclut tous les objets et procédés utiles basés sur des connaissances scientifiques ». Ce qui les différencierait serait finalement leur degré de proximité avec l’homme. Une forte proximité dans le cas de la technique, dépendante d’un contexte culturel et de l’interaction avec l’homme. Une faible proximité dans le cas de la technologie, conçue en dehors de son contexte d’usage et dont le fonctionnement est indépendant de l’usager (Roussilhe, 2020).

« L’entretien d’un foyer dans une cheminée s’associe à des pratiques sociales et culturelles riches. On voit rarement des personnes discuter autour du thermostat, de la chaudière ou du radiateur. » — Raynaud (2016)

Les historiens, quant à eux, critiquent notre vision linéaire et naturaliste de l’histoire des techniques. En économie, les théories de Everett Rogers sur la diffusion de l’innovation modélisent le progrès technologique par une succession de courbes en « S » (Rogers, 1962).

S curves (The Open University, 2020)

Elles décrivent comment, du fait des vagues d’innovation successives (les disruptions), les technologies se substituent les unes aux autres au cours du temps. A l’échelle des siècles, la juxtaposition de ces courbes en « S » forment ainsi une courbe du progrès technique quasi-linéaire. Cette représentation mentale du progrès tend à nous faire accepter l’idée que l’innovation serait un processus naturel et mécanique, au même titre que l’expansion de l’univers ou l’évolution génétique des espèces vivantes.

Or, bien souvent, l’acceptation d’un nouveau système technique n’est pas uniquement liée à son efficacité technique supérieure, comme on aime le penser. C’est en réalité le fruit d’un débat sociétal engageant des rapports de force entre les dimensions politiques, religieuses, environnementales, juridiques et économiques. Ainsi, la célèbre citation d’Henri Ford « Si j’avais demandé aux gens ce qu’ils voulaient, ils auraient répondu des chevaux plus rapides. » est un leurre car elle nous fait oublier qu’en réalité, de nombreux véhicules à moteur thermique (mais aussi électriques !) existaient déjà à son époque, bien avant la célèbre Ford T (Roussilhe, 2020). Le documentaire L’homme a mangé la Terre illustre d’ailleurs comment le consortium des industriels automobiles américains, dans les années 1950, a minutieusement orchestré la fin des tramways (eux aussi électriques) à la faveur du déploiement de la voiture individuelle, et au détriment du consensus démocratique de l’époque (Viallet, 2019).

L’homme a mangé la Terre

Ainsi, les sciences sociales nous montrent que le processus d’innovation technologique est un phénomène de société complexe qui engage des rapports de force et des intérêts, et qui échappe d’ailleurs le plus souvent à tout contrôle démocratique. De fait, le rapport entre l’Homme et ses objets technologiques n’est pas neutre. On est loin de l’idée d’une innovation technologique naturelle, mécanique et « allant de soi » à laquelle la discipline économique souhaiterait nous faire adhérer.

Décentrer notre approche théorique de l’innovation technologique est donc un premier pas pour penser la technique de manière plus holistique et lutter contre les effets délétères du paradigme actuel.

🏛️ 2. Redorer la tradition

Si nos imaginaires sont si favorables aux high-tech, c’est aussi parce que ces dernières nous éloignent d’un passé, pas si lointain, où la condition humaine était bien plus dure et miséreuse que la nôtre. Si l’on vous prenait à vous extasier du génie technique déployé dans les moulins à vent hollandais du 18e siècle (ce qui n’arrive pas souvent, j’en conviens), l’on se ferait un plaisir de vous rappeler que l’espérance de vie d’un Européen à cette époque ne dépassait pas trente ans. Or cette représentation est un biais qui nous empêche de considérer à sa juste valeur le degré de technicité que les hommes ont réussi à développer au cours des siècles, bien avant que le charbon, l’électricité et le pétrole ne nous facilitent la tâche. Un rapide coup d’œil à un plan de coupe d’un moulin du 18e siècle suffit à nous rappeler que le monde pré-énergies fossiles était loin d’être une ère d’obscurantisme.

Scierie à vent hollandaise du 18e siècle (Low-tech Magazine, 2009)

Dans une conférence, l’ingénieur spécialiste des questions climat-énergie Jean-Marc Jancovici analyse la possibilité d’un monde neutre en carbone, c’est-à-dire où 100% de l’énergie utilisée serait renouvelable. Pour lui, un tel monde est tout à fait possible car l’humanité l’a déjà expérimenté… au 17e siècle (Jancovici, 2020) !

« Voici un monde 100% renouvelable » — peinture du 17e siècle (Domenichino)

L’illustration utilisée, non sans intention de bousculer l’auditoire, souligne bien notre propos : nous n’arrivons pas à penser de manière positive un avenir qui renoue avec les techniques traditionnelles. Techniques qui ont pourtant bénéficié d’un processus de recherche et développement de plusieurs siècles, voire millénaires ! A titre d’exemple, les premiers moulins à vent ont été expérimentés en Perse dès 600 avant J.C., et les derniers moulins traditionnels européens ont été utilisés jusqu’en 1950. Au plus fort de leur activité, au 19e siècle, on comptait en Europe 200 000 moulins à vent et 500 000 moulins à eau (Histoire pour tous, 2020) (Low-tech Magazine, 2009).

Derrière leur apparente simplicité, de nombreuses technologies traditionnelles intègrent de façon bien plus intelligente la complexité de nos environnements que le font les techniques post-modernes. On pense par exemple aux techniques d’agroécologie, fondées à la fois sur les sciences modernes (biologie, écologie, systémie) mais aussi sur les techniques agricoles du 19e siècle, qui se soucient à la fois de la performance économique, de la santé des sols, de la biodiversité et du bien-être animal (Fernandez, 2002).

Si l’on remonte aux sociétés dites « primitives », nos ancêtres utilisaient des outils certes rudimentaires mais assez productifs, sains et écologiques pour permettre une relative pérennité tout en préservant leur environnement direct qui était leur première richesse. Aujourd’hui, malgré le progrès fulgurant des sciences, les industries high-tech peinent à mettre au point des produits bénéficiant des mêmes qualités : sains, biodégradables, non-polluants. Certains éthologues contemporains (Sahlins, Clastres, Lizot, Jaulin, etc.), ainsi que l’historien Yuval-Noah Harari (2011), émettent même l’hypothèse que, contrairement aux préjugés que nous aimons projeter sur nos ancêtres, ces derniers connaissaient une véritable abondance relative à la quantité de travail fournie (Fernandez, 2002).

Ces découvertes remettent en question l’idée que les sauts technologiques (les fameuses courbes en « S ») qui surclassent toutes les technologies précédentes sont nécessairement bénéfiques pour la société. Il ne faut évidemment pas tomber dans des visions romancées des périodes préindustrielles. Ces sociétés connaissaient bien mieux la guerre, la maladie et la faim que nous, Européens du XXIème siècle. Toutefois, ces considérations nous invitent à redécouvrir la mémoire de nos ancêtres et à considérer les rites et traditions non pas comme des freins au progrès, mais au contraire comme « le meilleur du passé » (Fernandez, 2002).

🗺️ 3. Décoloniser la technique

Face au constat de la mise en échec de notre modèle technique par les limites planétaires, difficile de ne pas avoir le vertige : comment réinventer un nouveau modèle alors que celui que nous connaissons, qui prend ses racines dans la Renaissance et les Lumières, a façonné notre civilisation et nos imaginaires depuis des siècles ? Ce questionnement a un point aveugle : il sous-entend que nous, Occidentaux, serions les seuls à même d’inventer les modèles techniques qui régissent le monde.

Si questionner nos modèles techniques nous invite à décentrer notre approche temporelle de la technique, il nous faut aussi remettre en cause notre ethnocentrisme et notamment l’idée que le progrès technique est indissociable du développement du monde occidental. Pour Gauthier Roussilhe, avant d’imaginer quoi que ce soit, « il faudrait déjà apprendre à observer et à décrire comment des sociétés différentes vivent et produisent des cultures techniques » (Roussilhe, 2020).

En effet, il n’a pas fallu attendre la crise environnementale pour que les humains inventent des modèles techniques proches de ce que pourrions appeler des « low-tech ». Si nous, Occidentaux, vivons hors-sol, ce n’est pas le cas de nombreuses populations des pays dits « du Sud » qui, depuis toujours, ont appris à vivre dans des milieux physiquement contraints.

L’économiste anglais Ernst Friedrich Schumacher est considéré comme le fondateur de que l’on a appelé, dans les années 1970, le mouvement des « technologies appropriées» (ou intermédiaires) . Dans son livre Small is Beautiful (1973), il conclue de la non-durabilité du système économique moderne et place au cœur de son analyse la question technique. Pour lui, plutôt que de favoriser l’importation de technologies depuis les pays développés, les pays émergents doivent développer leurs propres technologies, plus adaptées aux besoins réels des populations locales, en privilégiant la force humaine aux énergies fossiles. On peut citer comme exemples des pompes à eau manuelles, des lampes et lampadaires solaires ou encore des maisons solaires passives.

Pompe à eau agricole à pédale

Nous devons le reconnaître, il est difficile de projeter nos imaginaires sur de telles technologies tant les usages dans lesquels elles interviennent sont différents de ce que nous connaissons dans notre confort de vie européen. C’est d’ailleurs pour cela qu’à l’époque de Schumacher, on parlait de « technologies appropriées » uniquement pour les pays du Sud. Pourtant, nombre de ces technologies pourraient être importées chez nous pour répondre à nos besoins contemporains.

L’exemple plus récent de Cuba illustre ce à quoi ressemble une économie mise rapidement sous contraintes en ressources. En 1989, après l’effondrement du bloc soviétique, Cuba observe une chute de 35% de son PIB. Le pays doit faire face au chômage de masse et à un embargo qui réduit son accès à la production mondiale. L’une des actions menées par le gouvernement cubain pour surmonter cette situation critique a été de distribuer à sa population un manuel intitulé « El libro de la familia » (Le livre de la famille) expliquant comment détourner des objets technologiques du quotidien (Roussilhe, 2020).

Comment récupérer le moteur d’un lave-linge, extrait “El libro de la familia” (Roussilhe, 2020)

Cette « période spéciale » (de 1990 à aujourd’hui), éprouvante pour les Cubains, a aussi été une opportunité pour les populations de faire preuve d’inventivité et de re-développer les savoirs techniques populaires et l’entraide : bicyclette, co-voiturage, énergie solaires, fertilisants organiques, recyclage, etc.

Le cas cubain est une démonstration par l’exemple de l’intrication entre transition écologique et transition technique low-tech. S’il est difficile d’envier les Cubains, nous devrions malgré toutes et tous apprendre de leur expérience nationale pour envisager les transitions sociétales, notamment techniques, que nous devrons effectuer dans nos pays développés si nous souhaitons surmonter le péril environnemental et non pas le subir. A titre d’illustration, le récent livre Comment tout réparer (ou presque) du tiers-lieu parisien La Recyclerie semble s’inspirer du Libro de la Familia. Il invite ses lecteurs à lutter contre l’obsolescence programmée en réparant et prolongeant la vie des objets du quotidien (La Recyclerie & Orliac, 2021).

“Garanti anti-obsolescence programmée” (La Recyclerie & Orliac, 2021)

Ainsi, si refonder le modèle technique occidental semble être une tâche herculéenne, nous ne partons pas d’une page blanche. La pensée technocritique (voir l’article précédent), les sciences sociales, nos traditions et les expériences de nos voisins sont autant de trésors de connaissances dans lesquels nous pouvons puiser pour imaginer concrètement une technologie durable, utile et conviviale, mais aussi pour ré-enchanter nos imaginaires collectifs sur la transition à effectuer pour atteindre un nouvel idéal.

Reste à voir comment s’inscrire concrètement dans cette démarche, en France, en 2021. Les low-tech entrent en scène… (à suivre)

Merci d’avoir lu cet article. N’hésitez pas à me faire part de vos avis, remarques et commentaires.

Dans le prochain épisode de cette série d’articles, nous présenterons (enfin !) les low-tech et leur réalité concrète sur le territoire français. Un tour d’horizon qui nous permettra d’identifier les opportunités et les freins au développement des modèles low-tech en France, en 2021, et de savoir si elles représentent ou non une vraie solution d’avenir.

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A très bientôt pour la suite !

Sources :

Aublanc M. (2021). Elon Musk, Jeff Bezos, Richard Branson… La guerre des étoiles aura bien lieu chez les milliardaires. 20 Minutes.

Bost, F., & Messaoudi, D. (2017). La désindustrialisation : quelles réalités dans le cas français ? Revue Géographique de l’Est.

Botta, E. & Mathieu, B. (2021). Elon Musk, un prophète. L’Express.

Damasio, A. (2018). Rendre désirable autre chose que le transhumanisme. Socialter. Récupéré sur Socialter.

Ellul, J. (1988). Le bluff technologique.

Fernandez, S. (2002). Low-Tech : La deuxième voie technologique. Éconovateur.

Giuily, E. (2020). Déploiement de la 5G en France : à quand le haut-débat ?Récupéré sur Les Echos

Harari, Y. N. (2011). Sapiens, une brève histoire de l’humanité. Albin Michel.

Histoire pour tous. (2020).

Huxley, A. (1932). Le Meilleur des mondes.

Illich, I. (1973). La Convivialité. Editions Point.

Jancovici, J.-M. (2020). James Finance contre Docteur Carbone. Genève.

La Recyclerie, & Orliac, L. (2021). Comment tout réparer (ou presque) Comment tout réparer (ou presque). Hachette.

Low-tech Magazine. (2009). Des fabriques mues par le vent: histoire (et avenir) des moulins à vent. Récupéré sur Low-tech Magazine.

Massard Joanne (2021). Le milliardaire Jeff Bezos à la conquête de l’espace. Euronews.com.

Orwell, G. (1949). 1984.

Raynaud, D. (2016). Qu’est-ce que la technologie ?

Rogers, E. (1962). Diffusion of Innovations.

Roussilhe, G. (2020). Une erreur de tech.

Scharmen F. (2019). Jeff Bezos Dreams of a 1970s Future. Bloomberg.

Schumacher, E. F. (1973). Small Is Beautiful: A Study ofEconomics As If People Mattered.

Viennot, M. (2020). 2 million 500 000 emplois industriels en moins depuis 1974. La désindustrialisation à la française. France Culture.

Viallet, J.-R. (Réalisateur). (2019). L’homme a mangé la Terre [Film].

Vion-Dury, P. (2019, mai). L’ambivalence des technologies. Socialter.

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Antonin Khos

Je m'intéresse aux idées et aux initiatives concrètes qui contribuent à bâtir dès aujourd'hui une société plus durable et plus juste.